L’alopécie

La chute des cheveux est un problème qui concerne également les femmes. Elle est toujours mal vécue, quel que soit l’âge, l’environnement socioprofessionnel ou culturel ? Elle est souvent perçue comme une infirmité voire une humiliation, tant la symbolique de la chevelure est riche. Contrairement à l’homme dont l’origine de ce processus est déjà programmée dans ses gènes (dans 90% des cas), une cause est souvent retrouvée et peut parfois bénéficier d’un traitement médical efficace.

QUAND FAUT-IL S’INQUIÉTER ? QUAND FAUT-IL CONSULTER ?

Une femme possède en moyenne 100 000 à 150 000 cheveux. Chaque cheveu vit sa propre vie indépendamment du cheveu voisin : il a un rythme de croissance et durée de vie qui lui sont spécifiques : en moyenne 5 ans. Lorsqu’un cheveu meurt et tombe, il est renouvelé par un autre qui se trouve en phase de croissance et ainsi de suite. Cette spécificité du cheveu assure à la chevelure une certaine homogénéité. Il est donc normal de perdre chaque jour 50 à 100 cheveux sans que ce processus ne soit inquiétant. Au-delà de ce chiffre, il est parfois difficile d’évaluer soi-même l’importance de la chute (le matin sur l’oreiller ou lors des shampooings). Le coiffeur habituel ou des photos anciennes confirmeront la faible densité de la chevelure. Il est alors nécessaire de consulter un dermatologue qui authentifiera cette chute de cheveux, à la recherche d’une cause, en s’aidant au besoin d’examens complémentaires (bilan sanguin, hormonal, biopsies du cuir chevelu…)

CAUSES FAVORISANTES ?

Chute tempo​raire des cheveux :

L’abus de soins capillaires (brushings énergiques et fréquents, chignons trop tirés, permanentes ou teintures mal adaptées, défrisage notamment sur cheveux crépus …)

Les régimes amaigrissants draconiens et mal équilibrés par carence d’apport d’éléments essentiels à la vie du cheveu et à sa croissance (oligoéléments, protéines, acides aminés…)

Le tabac et le stress sous toutes ses formes (divorce, perte d’emploi, intervention chirurgicale …).

Les effets secondaires de certains médicaments (pilule, traitement hormonal…)

Les suites d’un accouchement ou d’une période d’allaitement (la chute des cheveux peut atteindre 30% de la chevelure). Tout redevient normal en quelques mois, et aucun traitement n’est nécessaire si ce n’est de rassurer la jeune maman.

Des règles abondantes responsables d’une anémie et d’une carence en fer, facteur important de chute des cheveux.

Des fièvres prolongées (supérieures à 39°).

Perte définitive du cheveu :

Le tic d’arrachement du cheveu (trichotillomanie) responsable d’une zone alopécique limitée et définitive.

Les séquelles d’un traumatisme (brûlure du cuir chevelu, zone cicatricielle après lifting, complication aujourd’hui rare grâce aux techniques modernes), les suites d’une radiothérapie,

L’alopécie  » post-ménopausique  » : cause la plus fréquente. Le rôle protecteur des hormones féminines a disparu, le cheveu est plus fragile, sa durée de vie diminue, et une alopécie définitive apparaît. La densité des cheveux est plus faible, relativement diffuse sur l’ensemble du crâne. La zone occipitale est toujours épargnée.

L’alopécie  » constitutionnelle « , sous la responsabilité de facteurs génétiques (antécédents familiaux très souvent retrouvés)

CONCLUSION

La calvitie n’est jamais aussi importante que chez un homme. Son apparition est plus tardive et ses répercussions psychologiques sont souvent plus sévères en raison de la richesse symbolique de la chevelure (notions de perte de beauté ou de séduction, difficulté à se montrer en public, port d’un foulard … sont le plus souvent évoquées)

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